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Crobarts

2023

En argot, un crobard avec un d à la fin est un croquis, un brouillon, une ébauche de dessins, de volume, de structure, de plan,… Les Crobarts, eux, sont nés sur des petits carnets noirs, lors de centaines de réunions plus ou moins barbantes, en marge de notes professionnelles n’ayant rien à voir avec une quelconque esthétique.

Sur ces images ?

2021

J’ai eu autrefois des vrais appareils photos avec des objectifs. J’ai connu et connais de nombreux photographes de métier. Beaucoup sont férus de réglages et de performances techniques, de cadrage et de contrôle de la lumière au moment de la prise de vue. Je ne le suis pas. Je préfère glaner et récupérer ce qui traine sous l’œil et à l’œil, gratuitement, sans effort, en évitant néanmoins ce qui tombe trop vite sous le sens, ce qui est identifiable, trop précis, trop bavard…

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Coloriages

2021

De plus en plus évidente est apparue la nécessité d’un retour à mes classiques, à mes conventionnels, à mon académisme à moi.

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D’ailleurs, le nom de code de cette nouvelle série a longtemps été « academic colors ».

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C’était une façon de me dire que j’avais aussi une orthodoxie visuelle à moi, pleine de couleurs et décalée par rapport à ce qui s’expose par ailleurs dans les galaxies de représentations de ce qui est, s’imagine et se donne à voir.

Noirs solaires

2020

Exposer de l’entre-aperçu, du flou, de l’évasif, du tremblé , de l’indéfini…

 

Pour cela ne jamais éclairer. Mettre le numérique en défaut, lui faire rendre gorge de ce que la bête capture…

 

De nuit si possible, lui faire cracher de l’imprécis. : un oeil de Vierge du Moyen-Age, une fado-fantôme,  sa gorge,  ses mains et ses escarpins…

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Lubies bleues

2020

Mon bleu à moi est une peau bleutée, une peau féminine blanche finement veinée, une peau que je ne connais pas, que je cherche et qui se cache dans l’empire des bleus. Le bleu d’une peau étrangère, complètement inconnue et que je sais vivante...

 

Les bleus sont donc ancrés profondément en moi mais je ne pensais pas y revenir si tôt. Et puis une lubie m’est venue. Une lubie, c’est une envie déraisonnable, une toquade extravagante, une idée capricieuse…

Ce qui se trame...

2019

Du macadam, du papier, des ferrailles peintes et même de la neige…

 

Des traces, signes, dépôts, déchirures, dessins, formes, géométries. De la lumière, du plus sombre et un peu de noir et de blanc.

 

Sans laisse mentale, l’oeil picore ses obsessions. Du tacite circule à ces moments-là. Un pilotage automatique s’enclenche, à mon insu, de mon plein gré, dans le métro, la rue, sous mes pas, sur les murs…  

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? Vienes ¿

2018

Rester émerveillable par presque rien… 

 

Récolter des images sur les murs comme on ramasse des coquillages sur les plages.  Voir des fleuves dans les caniveaux. Des océans dans les flaques. Des territoires peuples les nuages. L’insignifiant aussi regorge de récits. 

Couleurs en cale

2017

Que se passe-t-il ? Je vieillis ou rajeunis ? Vers le milieu des années 1980,  j’ai fait taire mon désir de produire des images. Appareils et objectifs ? Donnés ! Négatifs et positifs ? Eparpillés ! Scénarios de films ? Placardisés !  

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